Mots de blogs (3)

27.8.09

Des mots de Bashung parce que voilà. Pas un mot mais une photo-sourire de blog. Un “etc.” d’émerveillement. Une Babel qui n’en finit de nous faire monter dans les tours et une expression revue au Goux 2.0.

Morceaux choisis :


J’ai décimé décimé / Des armées de répondeurs / Occupés à se dire / Mes naufrages au saut du lit (...) / J’ai commandé décommandé / De mes yeux la prunelle / Balancé les jumelles / Pour ne garder que le flou.
Monsieur Bashung Sommes-nous 

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Oopsy et son chat Tel père, tel fils... 

La nuit tombe ici comme nulle part ailleurs. Pas plus lentement, mais avec une sorte de majesté dédaigneuse. Elle connaît nos fenêtres et sait qu'elle va s'y déployer toute à son aise, avec lenteur, flamboiement de couleurs, distinction de lumières, etc. (“Etc.” par impuissance ou découragement à dire ce que l'on voit en effet.)
Didier Goux Voyez mes poils, voyez mes ailes

La voûte de ce ciel sans lune n'éclairait plus la mer et ses pas aveugles sur le sable noir la ramenèrent lentement chez elle. La miette d'ombre qui s'était infiltrée dans sa mémoire avait fini d'éveiller sa curiosité et la fit basculer à nouveau sur la rive du désir…
Loba del sur Rendez-vous 

Tout à l'heure, après le déjeuner, il s'est dit que, là, maintenant, illico, il fallait vraiment qu'il attelle le i-bœuf à sa @charrue et qu'il fasse mine de s'intéresser à l'autre épave de Gainsbourg foutant le feu à son billet de 500. Au lieu de, on peut le voir écroulé dans un fauteuil d'emprunt, parcourant de ses yeux larmoyants un livre déjà lu.
Didier Goux Secoue-toi gros tas de vide

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