Lire numérique - La chaîne d'Arnaud

14.10.09

image Comme un n’arf qui blogue en web deux et bien je m’auto-tague ! Je peux, je suis plusieurs alors j’en profite ! J’ai lancé sur le n’arf II une chaîne à l’occasion du démarrage prochain du Roman d’Arnaud. Piqûre de rappel pour ceux à qui ça aurait encore échappé :

"Le Roman d’Arnaud est une expérience de lecture 2.0 qui s’appuie sur le principe de l’édition numérique et du Web 2.0. L’expérience va débuter le 31 octobre 2009. Pendant 40 jours et 40 nuits, trois auteurs vont se relayer pour écrire un roman d’un nouveau genre sur Facebook en offrant la possibilité aux lecteurs d’interagir au fur et à mesure que l’intrigue leur sera dévoilée.”

 
Revenons à la chaîne avec trois petites questions sur ce sujet passionnant de l’édition numérique :
  1. Lisez vous des livres sur écran ?
  2. Si oui, quel type de publication ?
  3. Si non, pourquoi ?
Oui, je lis sur écran. D’ailleurs, je ne fais que ça. Comme je l’ai déjà expliqué lors d’un précédent tag portant sur l’écriture au féminin, je ne lis pas de livres papiers à la bonne odeur de carton poussiéreux. Je le regrette parfois mais c’est ainsi. Je ne me suis pas laissé aller à la lecture tranquille allongé sur mon lit, sur un canapé ou au soleil. Non, je lis devant mon écran vos blogs, des articles de presse en ligne mais pas encore de livres. Quand Jean François Gayrard m’a proposé l’aventure du Roman d’Arnaud, je suivais déjà ses activités sur son blog numerikbook. Il suit de très prés la montée en puissance de l’édition numérique et m’a ouvert de nouveaux horizons de lecture sur iPhone, eBook et autres terminaux nomades. Il m’a convaincu, d’une part, de participer à l’écriture de ce roman d’un nouveau genre et d’autre part que la lecture numérique était non seulement possible mais aussi inévitable.
 
En effet, la génération Y, comme on se doit aujourd’hui de l’appeler, partage son temps libre entre l’écran de son ordinateur, la console de jeux et la télévision. La place du livre traditionnel, même si je me garde bien de le critiquer, est devenue réduite, non par désintérêt mais à cause d’un changement de priorités. L’interactivité, le partage et l’envie de socialisation par l’adhésion à un groupe sont autant de facteurs ludiques et chronophages qui relèguent les bons vieux livres entre deux presse-papiers sur une étagère.

La découverte de la lecture et surtout de nos grands auteurs passe de toute évidence par le livre. Si les éditeurs veulent capter un nouveau marché, c’est bien sur les supports numériques qu’il se trouve. Le but in-fine est bien entendu de canaliser l’attention des non-lecteurs en leur proposant un ouvrage ouvert sur leurs envies, dans lequel ils pourront eux-mêmes s’investir et commenter l’histoire. Voilà, entre autres, un des enjeux du roman d’Arnaud.
 
Je suis convaincu qu’une nouvelle façon d’écrire et de lire est entrain de naître dont le numérique sera le support. Elle ne remplacera pas le livre mais lui donnera une forte valeur ajoutée. Le support papier induit le livre, le support numérique induit l’échange la rapidité et l’accessibilité. Il s'agit maintenant de (ré)concilier ses deux univers parallèles.
 
Vous pouvez déjà lire l’avis de dedalus sur son billet évocateur : de la frigidité de l’édition numérique. J’aimerai bien lire sur ce sujet : Sylvie, Zoridae, FalconHill, et Philippe. A vos claviers !

Pour suivre, le roman d’Arnaud, c’est sur facebook et twitter

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