Je retiens un peu de la nuit

18.2.20

Je retiens un peu de la nuit
sous mes yeux en persiennes.

Un nuage gros du rêve
coincé dans la gorge du temps,
des mouvements de coupe
dans la forêt des pensées,
une entaille dans le contrat
entre le jour et ses affaires.

Rien finalement qui ne se voit
sur mon visage de coton,
juste une brume vieille
qui parfois revient de la fièvre.

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