Sous de petits cris d’oiseaux

11.7.20

Une nichée d’oiseaux dans tes yeux plissés,
plus tard leur vol à ta fenêtre ouverte,
la mémoire labile vient secouer
les premières fausses découvertes. 

Tu peux faire celui qui oublie
les migrations que c’est d’être 
pour te concentrer sur le babil
et les grands yeux des nouveaux nés. 

Rien ne desserrera les poings d’ancrage 
dans ton corps aux souvenirs lourds
de tout un surplus de tapages. 

Rien ne changera la course de l’eau,
sinon la mort qui tient la corde 
sous de petits cris d’oiseaux.

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