Le jour descend de son échelle

8.12.22

Le jour descend de son échelle, avec lui l’absence 
Je pèle une mandarine, sous les ongles une fatigue
Nouvelle comme la saison, je pèle épelle
Ton nom, en dessine les lettres avec les peaux pleines de jus 
Le jour descend de son échelle ou bien est-ce d’un arbre
D’un vieux mandarinier qui me fait de l’ombre 
Tu préférais les clémentines, je crois que le souvenir fond sous ma langue

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