Autant en emporte le flux

image Ils ne se connaissent pas et pourtant ils sont inséparables. Par delà le temps et outre-rêve, ils se sont rejoints dans un espace impalpable, immatériel, froid et distant. Mais c’est bien dans cet intervalle irréel que la chaleur va les étreindre. Le jeu d’un jour va devenir leur réalité. Les yeux rivés sur l’écran, les doigts légers sur le clavier et les clics doucereux, ils vont braver les liens vers un amour authentique empli de libertés et de doux rêves. Leur vie pour un chassé croisé de mots digitaux. Autant en emporte le flux.

Alvin et Cassandre font partie de la génération hyper connectée. Celle de la première heure. Aux babillement de l’internet, ils se sont retrouvés aux abords de forums foisonnants aux accents marqués de la rencontre mais aussi, aux stigmates du manque et de l’exil affectif. Au sein de ces supermarchés de l’avatar, les échanges ont jailli de toute part. Le masque de l’anonymat a débridé leurs mots, décuplé leurs élans amoureux en déroulé exhaustif de leur solitude béante. Les réparties de l’un, de l’autre, de lui vers elle, d’elle vers lui ont fini par franchir l’écran pour venir mettre à défaut leur isolement. Alvin, le web-Casanova à la souris tactile. Cassandre, la net-dreameuse au grand cœur pixélisé. Tous deux roi et reine de leur monde virtuel et vertueux.

Leur histoire ne se voulait qu’un jeu. Celui de la distraction affirmée de leur ego respectif. Puis la séduction inévitable les a surpris. Pas une nuit sans Cassandre pour animer les rêves digitaux d’Alvin. Pas une heure de répit pour la belle sans que son chéri numérique ne la titille d’un mot doux. Le flux les a amenés vers un ailleurs onirique et enveloppés dans une sphère de plaisir. Seuls au monde dans cette grande manne mondiale, ils ont vécu les plus beaux jours de leur vie virtuelle. Cassandre et Alvin sont rapidement devenus les tourtereaux du web, le couple dont tout le monde suit les hyperboles sur la toile. Jusqu’au jour où la réalité va les rejoindre…

Court extrait de la nouvelle que je vais soumettre à l’équipe de Numerik:)ivres, maison d’édition numérique qui va publier, à partir du mois de mars, des contenus littéraires inédits en format numérique, optimisés pour la lecture sur iPhone et lecteurs de livres électroniques.

  • 31.1.10

L’énigme des deux ellipses

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Personne ne les a jamais vus mais tout le monde en parle. Ils sont venus nous coloniser, disent certains. D’autres ne veulent pas y croire et ne voient en eux que l’avènement d’une nouvelle civilisation. Aucune preuve tangible ne vient étayer leur existence. Mais l’humanité sait. Rien ne sera plus comme avant.

La curiosité – réaction humaine – nous a conduits sur ce chemin. Tracé rectiligne vers un espoir renaissant ou dédale sinueux vers un monde qui s’écroule. L’aventure, l’adrénaline, la méconnaissance, l’excitation, l’envie et la crainte. Un mélange de sensations qui met en émoi les cœurs pantelants et aiguise les esprits brassés de divagation. Des groupes se sont formés. Les plus farfelues supputations ont envahi les espaces de vies, chacun y allant de son couplet fantasmagorique. Martiens à têtes ovoïdes sortis de l’inconscient collectif ou corps vaporeux, ectoplasmes de nos perceptions altérées par tant d’actions destructrices. Les extrêmes contiguës comme le blanc et le noir côtoient le bien et le mal. Dichotomie sauvage où la nuance n’a plus d’espace. Aux antipodes d’un raisonnement lucide, des entités belliqueuses envahissant nos villes et nos campagnes viennent rapidement s’opposer à d’intrépides providences évanescentes sauvant in extremis la planète de la dépravation humaine.

Aujourd’hui, tout a changé depuis que ces yeux étrangers et imparfaits sont apparus. L’homme s'ébroue et son intelligence est compromise. La peur légitime a envahi les zones les plus reculées pour remonter dans nos cités pourtant surprotégées. L’image a fait le tour du monde. Inexpliquée. Les ellipses d’une formidable intensité lumineuse fixent la nuit pour mieux nous hypnotiser. La gauche plus imposante semble vouloir nous amadouer d’un clignement ostensible ou bien nous fixe t-elle intensément pour nous questionner sur le piètre théâtre que nous lui proposons. Deux excroissances rétiniennes mystérieuses que personne ne se risque plus à commenter. Nous sommes désormais prisonniers de l’énigme fondée sur deux ellipses aperçues sur un chemin vicinal le 22 janvier 2010. Et le monde a basculé.

Jeu pour le plaisir d’écrire initié par Epamin’ sur son dernier billet : & Des histoires qui roulent

  • 23.1.10

Le dilemme

image[ la découverte ] La chute de la petite armoire du haut de son bahut jusqu’au sol dur de la cave avait révélé une indiscrétion de taille. Je restai un instant songeur et partagé. Elle recelait bien un trésor enfoui. De ceux qui animent la curiosité, qui permettent la découverte de l’autre à son insu et dévoile l’intime imprudent. Excitant. Mais voilà il s’agissait des secrets de mon père, et la main mise sur cette enveloppe verte au parfum de romance semait en moi le trouble. Le bien ou le mal. Seul dans la nuit, assis en tailleur et les étagères désossées à mes pieds, j’avais dans les mains un auguste dilemme.

Je décachetais au risque de modifier à jamais la vision de mon géniteur ou bien je remontais l’armoire, replaçais la missive secrète dans le double fond et gardais le silence sur cette péripétie. Il me fallait prendre une décision. Ma réflexion de gamin ne m’apportait pas de réponse satisfaisante. L’enfant sage interpellait l’adolescent rebelle et réciproquement. Tiraillé entre les deux hypothèses, je remontai les étagères dans le meuble et le reposai sur son buffet. Une fois son contenu revenu en bonne place, la lettre sur le sol n’attendait que ma décision.

Il était tard. Mes yeux clignotaient dans la pénombre de la cave et le sommeil m’arrachait de ma piètre réflexion. Devant moi, la petite armoire remise de sa chute. Dans son creux, paradaient à nouveau l’absinthe et les Gauloises brunes comme autant de béquilles affectives. A mes pieds, dans cette enveloppe verte, se blottissait peut être l’amour, le vrai, celui que maman et papa avaient oublié. J’avais à cet instant une vision sommaire mais cohérente de la vie de mon père. Une partie réelle et obscure faite de paradis artificiels, l’autre imaginaire racontée dans une lettre que j’hésitais à lire.

Au fond de la cave, un verre posé sur l’évier en granit et dans un vieux carton sur la dernière étagère, quelques vieux briquets abandonnés. Mon regard tourbillonna pris dans les volutes électriques d’une envie irrépressible. De la fiole d’absinthe au verre, des briquets à la Gauloise, il n’y avait plus que quelques gestes automatiques. Et c’est avec une liqueur verdâtre dans la main et une cigarette à la bouche que je retournai dans le salon. Après avoir réanimé le feu endormi dans la cheminée, je m’installai dans le rocking-chair patriarcal. Je sirotai  en grimaçant le breuvage à l’anis fortement alcoolisé tandis que chaque bouffée nerveuse manquait à m’étouffer. A sa place, à ma place, je basculai amplement sur le fauteuil et tout aussi largement dans l’ivresse.

Je m’endormis. « Pour toi, mon Papa ! »

  • 18.1.10

La découverte

image [ L’armoire métallique ] Après m’être saisi de la clé, je rangeais les ciseaux rouillés dans leur écrin de fortune en prenant soin de les reposer à la même place. Je repoussais le vieux tiroir en bois vermoulu. La poignée de fer blanc me restait une fois sur deux dans les mains. Je la refixais avec soin dans son encoche écaillée en m’assurant de sa bonne tenue. La petite clé, sésame aux dentures rouillées, tournait alors dans ma main deux ou trois fois. Expression de ma peur et de mon hésitation. Puis dans une prise de décision soudaine, elle s’enfilait dans la serrure pour enfin me faire franchir le pas de l’acte interdit.

La porte-miroir s’ouvrait sur les discrets de papa dans un crissement métallique aigu. Un regard dans le couloir pour m’assurer que personne ne bouge  et je me trouvais désormais face à mon méfait. A l’intérieur, tout était parfaitement rangé. Trois étagères en fer froid. Sur la plus haute, deux petits cartons semblaient être découpés pour tenir sur la hauteur de leur emplacement. Aucune inscription. J’avais déjà fouillé ces boîtes mais je n’avais trouvé que quelques graines d’une semence jardinière inconnue. Sur celle du milieu, une cartouche de gauloises brunes déjà ouverte partageait la place avec quelques minuscules fioles contenant un liquide verdâtre. Mon premier cérémonial lors de l’ouverture prohibée consistait à dévisser le bouchon d’une d’entre elles pour humer son parfum. Cette fragrance d’anis fortement alcoolisée que dégageait l’absinthe me donnait pourtant chaque fois des hauts le cœur.

Mes yeux balayaient de bas en haut et de haut en bas, à la recherche de la nouveauté. Nouveauté qui pourrait m’éclairer sur le mystère. Savoir et comprendre pourquoi papa s’évertuait à tenir ce placard constamment fermé, à l’abri du regard de sa propre famille. Mais rien. La dernière étagère contenait deux vulgaires briquets usagés, une boîte de cigare de la Havane et deux bouteilles en verre à bouchons mécaniques. Comme toujours, j’étais frustré. Tant de prises de risques inutiles, d’angoisses et de craintes de représailles pour finalement aucune trouvaille. Je décidai cette fois-ci de poursuivre mes investigations et m’attelai à sortir tout ce fourbi pour vérifier chaque recoin.

Une fois mise à nue, la petite armoire était plus légère, si bien que je pouvais aisément la descendre de son buffet porteur. A peine saisie, elle ripa contre le bahut, m’échappa des mains et choqua fortement le sol en béton de la cave. Un bruit métallique en écho court mais puissant creva la nuit. J’étais transi de peur. Mon palpitant s’emballa troublé par le sang qui affluait en jets puissants de tout mon corps. Ma tête bourdonnait et il me semblait que le vacarme produit résonnait encore dans tout le quartier. Quelques secondes, le souffle coupé, je restai à l’écoute de la réaction. Puis, le silence. Moi et l’armoire au sol.

Dans son cœur éventré où gisait l’amoncellement des étagères démontées, je vis dépasser le bout d’une enveloppe verte. Je tenais ma découverte. Celle qui, peut-être, expliquait tout. Je tirai et extirpai le Graal d’un double fond malicieux. En guise d’adresse postale et en caractères soignés, était calligraphiée à la plume une mention évocatrice : « Pour toi, mon Marcel. »

A suivre.

  • 14.1.10

L’armoire métallique

image [ Entre la cave et le salon ] La cave. Le salon. Le silence. Maman suivait toujours la sortie traditionnelle de papa en levant les yeux au ciel. Entre deux œillades appelant le divin à lui expliquer de tels agissements dédaigneux, elle me regardait avec insistance dans le secret espoir que je cautionne son agacement. Je faisais mine de ne rien voir. Je lui tournais le dos et m’avachissais sur la table du salon avec hâte qu’elle déguerpisse.

La cheminée ne flambait plus. Les publicités criardes s’enchaînaient à grand renfort de slogans consternants. Pour chacune d’elle, elle soulignait sa contrariété d’un nouveau grognement d’indignation. A la fin de chaque spot, j’aurais voulu un geste, un mot, une discussion. Mais j’avais fini par ne plus y croire. Tout juste, espérais-je qu’elle se lève de son fauteuil pour me dégager de son humeur pesante et ainsi me laisser libre de tous agissements.

La tirade publicitaire se terminait. D’un appui lourd de ses mains sur les accoudoirs, elle soulevait son corps avachi et repus d’anxiété. Elle décidait enfin de sortir de sa torpeur pour parfaire son fiel dans le creux de son lit. Enfin seul. Je restais un instant à l’écoute de la maison, guettant ses pas feutrés dans l’escalier qui la menait à sa chambre, Quelques crépitements de braises. Un claquement de porte. Je baissais le son de la télévision pour m’assurer que la maison fut bien endormie.

La cave. Je remontais légèrement le volume du poste pour masquer mon déplacement et feindre ma présence dans la salon. La porte franchie, je me retrouvais dans le couloir plongé dans le noir absolu. Je restais quelques secondes suspendues à scruter l’espace comme un cambrioleur, mes oreilles et tous mes sens à l’affût du moindre bruissement. Aucun son incongru, aucune lumière ou déplacement inopiné ne pouvait m’échapper. Mon cœur accélérait sa cadence, mes tempes bourdonnaient. Je m’apprêtais à braver l’interdit. J’entrais dans la cave.

A gauche, un vieux buffet dont papa avait escamoté la partie haute. Posée sur le bahut, une armoire métallique plus haute que large. Sur sa porte, un vieux miroir piqué et voilé reflétait mon visage de façon convexe. Ma tête s’élançait brusquement vers le haut et me donnait l’impression d’avoir l’occiput déformé. Je souriais et assortissais cette image de grimaces malicieuses. Passé ce jeu espiègle, je m’apprêtais à ouvrir l’armoire des secrets de papa.

La clé du coffre inviolable était dissimulée dans le premier tiroir du meuble porteur. Je la trouvais toujours enveloppée dans un vieux chiffon au milieu de ciseaux rouillés. J’avais découvert depuis longtemps la cachette à force de furetages soutenus. Chaque fois, cet instant m’emplissait d’excitation et de crainte. J’ouvrais l’armoire curieux des nouvelles découvertes que j’allais faire.

A suivre.

  • 11.1.10

Entre la cave et le salon

image Dans la maison de mon enfance, prés du salon, il y avait une cave. Singularité de ces vieilles demeures villageoises, les pièces étaient agencées en dépit de bon sens. Juste un couloir séparait les deux pièces ; si bien qu’il était facile de passer d’un endroit chaleureux à une atmosphère froide et humide. A elles seules, ces deux pièces résumaient l’ambiance des lieux.

Le salon était, comme il se doit, l’endroit dévolu à la détente. Du moins le laissait-il croire. Les soir d’hiver, s’y jouait le ballet familial traditionnel. Maman se posait devant la télévision confortablement installée dans un moelleux fauteuil en cuir fauve. Elle prenait toujours la précaution de glisser sous l’accoudoir le dernier télé7jeux. Solution de rechange si les trois chaînes lui faisaient l’affront de ne présenter que des programmes inintéressants. Papa effectuait des va-et-vient incessants entre son rocking-chair toujours en mouvement et sa cheminée qu’il alimentait, plus que de raison, avec de grosses bûches fraîchement coupées. Le feuilleton télé du soir ne l’intéressait guère. Il préférait admirer les luxuriantes flammes qui chauffaient et éclairaient à peine la pièce, lui donnant un aspect mystérieux. Dans son regard, je pouvais lire la satisfaction du bûcheron qui, des heures durant, s’était acharné à la tâche amassant des stères de rondins et autres ceps de vigne bien secs. Un véritable trésor. Butin qui crépitait maintenant dans le foyer pour délivrer un bien être que lui seul parvenait vraiment à apprécier.

Quant à moi, sur une chaise inconfortable, je suivais d’un œil les épisodes de Châteauvallon tandis que de l’autre, j’accompagnais les mouvements de l’attiseur de feu. Chantal Nobel était belle, Maman impassible. Papa toussotant tirait sur sa gauloise brune aussi bien que la cheminée tirait la fumée de son conduit vers l’extérieur. La soirée s’écoulait silencieuse et paisible mais aussi immuable qu’ennuyeuse. « Puissance et gloire dans l’eau trouble d’un regard ! » hurlait alors Herbert Léonard sonnant ainsi la fin de la soirée télé. Tandis que le générique déroulait ses fadaises, Papa se levait péniblement du siège patriarcal. Après un dernier coup de tisonnier pour étaler la braise, il nous souhaitait une bonne nuit d’une façon laconique et convenue. Le couloir, un détour par la cave pour siroter un coup de rouge somnifère et il disparaissait.

A suivre.

  • 7.1.10

Un triple cocktail bien frappé

En regard de nombreuses choses de la vie, ils me soutiennent sans le percevoir. Il vient de s’écouler tendrement une semaine emplie d’eux au plus prés de moi, quelques jours denses à partager avec sourires violents et cris doux, contes d’adultes et mémoires d’enfants. Une semaine qui me réconcilierait presque avec les fêtes de fin d’année. La somme de tout mon amour se démultiplie dans trois petites âmes diablotines. Trois fois plus qu’hier, trois fois moins que demain.

Trois. Le triangle parmi les triangles si présents dans ma vie. Trois têtes folles gorgées de délires d’enfants et de douceur de vivre. Anecdotes malicieuses, jeux charmeurs, doutes de pré-ado, hystéries de gamins, espiègleries de papa. Associer puis mélanger le tout et servir bien frappé. Un cocktail que j’aime secouer et savourer en toute circonstance. Et quand j’ai le plaisir qu’on me le serve sept jours durant, je prends plusieurs gorgées sans jamais me rassasier. Je salive et bois sans retenue le breuvage gouleyant pour enfin mesurer, lorsque les ingrédients manquent, combien il compose le fruit de mon existence.

Mes enfants, leurs jeux, leur vie d’un mètre quarante et leur amour délicat juste posé là sur moi. Toujours.

  • 4.1.10

Le baiser de la gare d'Orléans - #VasesCommunicants

C'est là que tout a commencé et ça s'est fini, par un baiser. Une erreur, un élan, un soupçon de baiser au coin des lèvres, à gauche de la bouche, inerte, prise par surprise. Adieu, je t'ai vu ! Au revoir Monsieur, on ne se reverra plus. Vous m'avez parlé tout au long du voyage, c'était certainement passionnant, et pendant ce temps là, moi je guette la bouche qui remue, sourit, avec des plis qui remontent vers des yeux bruns.

J'en reviens toujours à la bouche, elle a l'air douce, elle sourit souvent, elle m'attire en parlant. Tant pis, je descends au prochain arrêt, gare d'Orléans C'est maintenant. Le train ralentit, grince, s'arrête. J'approche vite ma bouche de cette bouche bavarde qui ne sait pas que je m'enfuis déjà. C'est vrai qu'elle est douce. Le bruit des mots s'interrompt, l'homme est saisi. Je le frôle en descendant, je murmure "au revoir" pour la forme, je m'échappe et saute sur le quai, mon sac sur le dos, les cheveux défaits, la mèche rebelle en travers du visage. Je ris en courant vers l'escalator, je ne me retourne pas. Le rouge a envahi mes joues. J'ai l'impression d'avoir fait un bon coup, une bêtise innocente.

J'en avais envie ! Voilà, mais une envie à un point ! Impossible de se retenir. Je suis ravie. J'avais tout juste 18 ans. Et c'est vrai, jusqu'à ce que le train ralentisse, grince et s'arrête... Je suis juste descendue gare d'Orléans en rêvant de l'embrasser et de m'enfuir. C'est chose faite !

Ce billet a été rédigé par elle-c-dit que je reçois aujourd’hui dans le cadre des vases communicants. Vous pouvez suivre ce chemin pour aller lire mon billet publié chez elle.

Voici la liste des autres participants à ces Vases Communicants de janvier :
Futiles et graves (Anthony Poiraudeau) et Paumée (Brigitte Célérier), Tiers Livre (François Bon) et Ce métier de dormir (Marc Pautrel), Petite Racine (Cécile Portier) et Abadôn(Michèle Dujardin), Tentatives (Christine Jeanney) et Enfantissages (Juliette Zara), C’était demain (Dominique Boudou) et Biffures chroniques (Anna de Sandre), Terres… (Daniel Bourrion) et Journal Contretemps (Arnaud Maïsetti), Le blog à Luc (Luc Lamy) et Frédérique Martin, Liminaire(Pierre Ménard) et Jours ouvrables (Jean Prod’hom), Pendant le weekend (Hélène Clémente) et Oreille culinaire (Isabelle Rozenbaum), Les beautés de Montréal (Pierre Chantelois) et L’Oeil ne se voit pas lui-même (Hervé Jeanney)

  • 1.1.10