De l’enfance, je retiens la timidité trop présente comme une intimité mal gérée. Être parmi les autres à cet âge où tout reste ouvert, trop ouvert ; où la part du sensible qui doit se dire ou se montrer reste floue. Difficile temps durant lequel il fallait apprendre à régler ses émotions sur celui qui devant nous s’exposait. Le curseur de la pudeur poussé parfois jusqu’a l’indécence, sans qu’on ne comprenne vraiment comment la situation pouvait si vite évoluer d’un extrême à l’autre, d’un simple mot, d’un simple geste. Pourtant, je retiens ces mots malhabiles, ces gestes gauches, ces discours embués dans une eau d’angoisse comme autant de marches d’une grande échelle qui court encore dans le ciel.
rend au monde son flou
à mes pas l’irréalité
quand du voile sort
une dame masquée
comme il se doit
d’un sourire dans les yeux
comme je le crois
plein d’espoir de clarté
buée sous les paupières,
et nos souffles se coupent
sur les copeaux du paysage
tant l’automne secoue les arbres.
Là le bruit des hommes
dans le brouillard s’ébroue,
cherche des poux à la rue,
rôde sous les lumières molles
de quelques feux perdus.
dans les jambes et les mains
serrées sur le cœur.
Il faudrait faire craquer
les courbes du ciel,
revoir le pays des orages
les prendre en espérance,
retrouver la sortie
dans le petit couloir de lumières
qu’il nous offre.
Mais tout court trop vite
dans nos corps endoloris
pour dénouer la parole
qui monte à la gorge.
et flotte dans la pièce,
cherche sa place, son assise
parmi nous qui sommes là
pleins de certitudes froides.
C’est de cette rencontre,
souffle invisible contre corps,
que naît l’espace d’être
collision douce et ivre
qu’aucun mot n’explique.
le matin remonte dans ta gorge
pour réveiller l’esprit de ta langue.
Tu parles encore dans ta tête
du temps et de la petite musique
qui composeront la journée.
Tu es là, convoqué par le jour
à compter les changements
de lumière sur les murs.
Les mains pleines d’ombres
et des mots blessés sur la langue.
Vous avez des symptômes ?
Ça tonne dans le thorax. C’est un bruit sourd puis soudain ça gronde. Voilà l’orage dans le corps et surtout dans la tête. Il faut tousser mais dans l’open-space, toute éructation est suspecte comme l’alerte au colis piégé dans une gare. Périmètre de sécurité. Il faut lever le doute. Tu tousses, c’est un symptôme dit-on, messe basse. Ça bruisse et on retient le picotement dans la gorge pour qu’il ne fasse pas trop de bruit. On s’abrite sous le masque et quand on ne tient plus, on part aux toilettes lâcher le virus dans le lavabo.
Il faut lever le doute.
L’orage faiblit mais ne passe pas. Un nuage menaçant traverse l’esprit. Il faut s’isoler, arrêter tout contact, ne plus aller travailler et tousser chez soi. Un rhume, un gros rhume, voilà tout. Oui, mais. Une petite musique s’installe sous l’orage. Une marche quasi-militaire avec des notes précises qui tapent sur le sol et dans le crâne. Un peu de fièvre ? Non, même pas. La toux qu’il faut masquer, c’est tout. Il faut tester.
Voilà désormais que ça tonne aussi dans les corps qui m’entourent. 9h30, esplanade Charles de Gaulle, un joli jour de fin d’été. L’orage bat dans les cœurs qui attendent les uns derrière les autres. Centre de dépistage COVID-19 le mardi et le jeudi de 9h à midi. La file s’allonge, s’allonge. On ne tousse pas. On retient notre mètre de distance. On évacue dans les masques en tissu. Certains s’écartent un peu plus que les autres, forment leur périmètre de sécurité.
Il faut lever le doute.
s’agiter dans le miroir du couloir,
petites bulles de joie innocentes
qui dans l’air invisibles dansent.
Le souvenir regarde la maison
vieillir sous ses lambris de bois
lentement comme se défait
une peau de sa couleur d’été.
Le souvenir et la maison voient
sous le murmure des fenêtres
peine et joie deviser du temps
et du lieu où il faudra renaître.
J’ai traversé le champ avec assurance comme si rien désormais ne pouvait changer le cours des choses, comme si mes années d’errance autour du champ n’avaient jamais existé.
J’ai entendu un appel de la montagne, un cri strident venu du sommet, un sifflement du vent ou bien était-ce ta voix.
J’ai traversé le champ glissant parmi la lumière et les herbes hautes. J’étais des leurs, j’étais de leur mouvement lent jusqu’à la brise du soir. Là, je me suis assis en pliant quelques-unes des plus hautes tiges. Et la mort est tombée en même temps que la nuit.
La forêt regarde le champ. Le champ, la forêt. Je suis au milieu la clairière, l’arbitre des jours. Seul à t’attendre, à scruter les mouvements du champ. Les herbes hautes me parlent de toi et des bêtes alentour. Je les écoute balancer les épis du temps. Parfois, je m’enfonce dans le bois, m’habille de ronces pour ne plus penser à toi. Rien ne dit ce qui manque. Tout se fige dans une éternité sans toi.
Le ciel a changé de couleur. C’est toi, le peintre qui tient la palette. Rends-moi la montagne.
J’y sais ta présence, ton saut dans les herbes hautes. J’y sais la perte et le retour, l’absence de ton corps et l’aura de ton âme.
Rien ici ne tient de Dieu. J’ai trop de mémoire et peu de foi. Mais, l’endroit a revêtu tes habits. Je peux y sentir ton odeur, presque y toucher ta peau : peau de terre, sable de tes mains, herbes rases de tes cheveux sous un ciel haché de nuages comme une couronne d’épines.
Le vent tombe. Les herbes hautes soudain se taisent. Au loin, j’écoute le reste de la lumière descendre les cols. Elle se confond avec le bruit du ruisseau qui, débarrassé du vacarme des hommes, devient ronflement de fleuve.
Il faudrait que tu sortes pour écouter et voir ça avec moi. Tu verrais combien la lune me ressemble à ce moment-là. Combien j’ai froid à l’intérieur. Ma propre ombre en vacille. Mon cœur explose à l’appel des loups. Tu verrais les longues jambes qui parcourent la forêt, entendrais les cris des bêtes affolées, sentirais ton corps comme je sens le mien devenir une pierre creuse face à l’immensité de la solitude.
J’ai l’impression de lancer le temps dans les herbes hautes comme un chien de chasse chargé de me rapporter un gibier insolite. Mais rien ne me revient de ses aboiements : du bruit pour rien dans la tension des choses qui partent.
Je me perds à compter tout ce qui ne cesse de nous séparer : le vol des oiseaux, l’empreinte des bêtes sur le sol boueux, le passage amoureux des saisons, l’étrangeté de la lumière sans toi.
D’abord, une couche de brume puis les premiers rayons viendront raser l’horizon et formeront sur le champ la coiffe d’un nouveau jour.
Je reste là pour le charme de la mélancolie. Ce moment où la joie rejoint la fatigue, où mon cœur oscille entre chagrin et bonheur.
Je ne sais plus si j’ai dormi.
Les heures me paraissent comptées comme si être là, à l’affût sur la plaine comme un loup attend sa proie, était désormais ma seule raison d’exister.
Lorsque le soleil a fini de peigner les herbes les plus hautes, alors je m’endors.
On part maintenant tous les deux lavés de toute lutte. Toi, à l’intérieur du champ. Moi, autour. Je t’encercle pour ne pas manquer ton retour.
Je sais que tu reviendras chaque nuit dans un rêve à plusieurs étages. J’en suis l’architecte, tu en es la pierre fondatrice.
Parfois, sous l’arbre, je sens la terre avec une densité inédite. Poussées de racines profondes comme radicelles qui nous attachent. Ronflement du monde puis musique légère. Chaque tremblement est le tien. Chaque ondulation sous le vent vient de tes bras.
Je sais que ceux qui me voient ainsi embrasser l’air, enrouler mon corps dans le vide ou me traîner dans la boue me croient fou. Ils ont certainement raison.
Vagabonds avinés tombés sous l’arbre, promeneurs du dimanche sur le chemin de la montagne, voix qui m’interdisent ou oiseaux au regard inquiet : vous avez raison et je l’ai perdue.
L’été, le champ scintille comme des milliers d’yeux rouges. Ils semblent porter ta joie jusqu’à moi. Battements après battements, une danse électrique, une transe dans la douleur.
J’entends encore, à l’automne, dans le bruissement des herbes hautes, cette chanson dans laquelle tu parles du vent et des bêtes que tu as apprivoisées.
Je sens aussi, l’hiver venu, dans la friche gelée tes doigts qui œuvrent à recoudre le passé, à faire des manches longues à mon corps saisi par le froid.
Je sais enfin qu’au printemps, tu disparaîtras à nouveau dans le champ, que l’arbre devenu ma maison saura me faire tenir jusqu’au prochain cycle.
Je n’ai plus peur puisque je t’attends.
Les images passent et s’écrasent, à l’envers. Tu reviens des herbes hautes, marche arrière puis marche avant. Tu es la fuite sans cesse renouvelée.
Un jour sans fin.
Pourtant, je m’endors toujours à la même heure. Je subis le temps comme tout un chacun. Sous l’arbre, mes nuits sont sans partage. Seuls les oiseaux viennent me raconter ce qu’ils voient lors de leur survol du champ. Il paraît qu’ils t’ont vu brasser la friche, donner à manger à ma peine.
Tu es bien passé de l’autre côté et n'es jamais revenu.
Pourquoi n’ai-je jamais trouvé ta trace, ton élan ? Pourquoi n’ai-je jamais eu ni l’envie ni le besoin de te rejoindre ?
Toi, la bravoure et la brûlure.
Est-ce ici le courage qui s’enfuit quand trop de nuits sont tombées ?
Est-ce là le manque qui me prend dans ses bras, si proche qu’il me fait du bien, bien loin ?
Ou est-ce simplement l’histoire qui doit s’écrire sans toi, avec le souvenir comme personnage principal ?
Je ne traverse pas.
L’herbe est trop haute sous le cœur, trop de bêtes dans le ventre. Mon ombre est devenue une forêt.
Je garde la ligne sous l’arbre, j’attends le vagabond qui, pris dans le chant des oiseaux, voudrait te rejoindre. Je dois lui montrer la voie, faire toujours le tour du champ, continuer jusqu’à devenir le chemin.
On prend alors le chemin qui ceinture la montagne, celui qui rallonge notre parcours de plusieurs kilomètres. Ça monte et vire, longe d’autres champs tout aussi touffus.
Soudain, tu t’arrêtes, la tête dodelinant comme un mante religieuse et plonges dans les hautes herbes, me laissant en plan au milieu de nulle part.
Le temps passe, des oiseaux au regard noir me surveillent du haut d’un arbre sous lequel je me suis décidé à t’attendre.
Cela fait aujourd’hui vingt ans que je suis là, vingt ans que je refais le chemin, contourne la friche et te perds. L’herbe est toujours trop haute pour traverser le champ.
Encore faut-il comprendre ce qui se passe quand s’effacent les nuages. À quoi ou à qui ils laissent la place.
En attendant, je tends mon visage à son invite, prends la rue en maîtresse et mon bloc-notes en confident.
sous mes yeux en persiennes.
Un nuage gros du rêve
coincé dans la gorge du temps,
des mouvements de coupe
dans la forêt des pensées,
une entaille dans le contrat
entre le jour et ses affaires.
Rien finalement qui ne se voit
sur mon visage de coton,
juste une brume vieille
qui parfois revient de la fièvre.
sous un soleil nouveau.
Dans la rue, les cols s’ouvrent
et les visages se relèvent.
Mon pas est lent pour suivre
la direction des sourires.
Rien de mieux qu’un sourire
pour survivre au chemin.
Mon grand-père au collier d’une bête de trait va le corps penché creuser des sillons.
Je suis trop petit pour atteindre la fenêtre mais j’entends clairement sa fatigue franchir le pas.
Un rire de la rue en profite pour se glisser dans la pièce et dissiper l’amertume du matin.
Le café est passé dans le gosier comme dans une chaussette sale. Rien n’est venu perturber les ombres qui creusent les joues.
Le rire redouble tandis que la lumière diminue. Il est midi, presque nuit. Il reste un peu du repas d’hier sous un couvercle en fonte.
Extrait en quatrième de couverture :
Une peur s’ouvre se ferme,
paupière sur l’œil de la mer.
A cette idée dans le vent,
rabattre vite le caquet.
Avant que ne fore la vague,
il me faudra cligner des yeux.
sorti du ventre des rêves
quelques regrets entêtants.
Et ce matin a l’odeur
du sang mêlé à trop de sueur.
Le jour a éclaté lentement,
bulle de buée sur la bataille
pour cicatriser ces heures de bête.
Tu as peur de sortir de ta chambre. L’étendue de l’océan dans le couloir, le battement des oiseaux le long des murs, le grain qui peut survenir à tout moment et t’emporter. C’est la tempête entre deux portes et cet escalier au bout du couloir comme la promesse d'une écoutille n’est qu’un leurre pour masquer l’abîme. Il y a hors de ta chambre trop de bruits et d’incertitudes, trop de peurs. Aucune rampe à laquelle s’accrocher pour te sauver des eaux. Personne pour te secourir, le passage est trop étroit, le niveau de l'océan trop haut.
Des flots et un raffut immenses dans un si petit couloir. Quand tu y penses, ce n’est pas possible. Derrière cette porte, il ne peut y avoir que ces murs dont tu connais l’existence. Deux murs parallèles qui forment à l’évidence un couloir tout ce qu’il y a de plus normal, une banale coursive qui dessert ta chambre et les autres pièces. Pas d’océan, ni de précipice, pas plus que de danger à ouvrir la porte qui donne sur ce couloir. Mais voilà, dans ta chambre, une courbure du temps te joue des tours. Un ange dans ta tête attend que s’émeuvent les sirènes : tu ne peux pas sortir.
01/02/2018
Pareilles à de vieilles chaussures rongées par l’humidité qui, depuis longtemps, ne nous aident plus à marcher. Mais qu’on chausse pour se rassurer.
Toujours dans ce couloir de fausses lumières à contrer quelque peur tenace.
Nos têtes-brumes forment un ruisseau
— je le vois du haut de l’étage de cet immeuble
qui en serait le moulin —
Il serpente, vire et tourne à la recherche de son estuaire.
Aveugle de sa source,
il mourra de la houle qui nous chavire tous.
Nos regards tremblent un peu par la fenêtre.
La brume du matin ne s’est pas levée.
Il est dix-sept heures, les sirènes passent.
Il faudrait ouvrir l’horizon avec un ciseau pour apercevoir
ce qui nous brûle au fond.
St Marcel
-
Extrait de "Rats taupiers" paru en 2016 aux éditions des vanneaux.
on ne s’attend à rien
quand on ouvre
les volets sur le jour.
Un ciel pareil à celui d’hier,
d’une constance incroyable,
nous regarde de haut
de ses couleurs souveraines.
On ne s’attend à rien
et pourtant toujours
cette surprise d’être ici
les yeux de l’ombre.
Juste pour le plaisir de l’égratignure. La peau éraflée pour à nouveau se sentir vivre. On pourrait couper à travers bois, piétiner fourrés et bauges avec la crainte d’un sanglier tapi sous les hautes herbes. On serait heureux de sentir nos corps réagir à l’approche d’une clairière. Nos mains en sang mais nos cœurs feux de joie.
Il fait un jour à cueillir des ronces.
Sentir le vent d’une auto furibonde.
Continuer à marcher sans rien voir de la ville,
de sa fureur, de son battement de fer et de pierre.
Chercher l’humeur du jour
dans un vieille rumeur de terre.
Le ciel me regarde balancer
d’un pied sur l’autre, bipède sans envergure
qui regarde ses jambes battre le trottoir.
Le feu est passé au vert
sans moi.
La nuit, c’est peut-être là, dans ce creux inconnu, que tout se décide. Sans aucun libre arbitre, notre existence se construit. Notre conscience au repos fabrique sans nous ce qui deviendra nos habitudes, nos sourires feints, nos joies et nos peurs, nos douleurs exagérées, nos chagrins trop propres et notre intime et universelle solitude.
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