Libre. Arbitre. Jouer avec. Des mots, manipulation et sourires feints. Quelques mots égrenés pour dire ou ne pas dire. Car c’est là malaise de la communication moderne, faire croire que, émotionner le tout dans une solution aqueuse : veuillez shaker et dégustez lentement pour être inoculé !
Est-ce voir le mal à sa porte ? Le regarder en face, grande gueule ouverte sur l’impossible et pourtant y être attiré, se l’approprier pour le faire glisser et se le dénier. En conscience, être sûr que quelque chose cloche, pas en accord, en résistance mais y aller pour dissiper le doute, pour pouvoir légitimer des actes, pour suivre la folie parce qu’elle fait du bien, la folie, elle gargarise la vie en pleine bouche. Un grain, juste un grain en bouche, le faire rouler dans une tête flanquée sur des épaules droites. Là, las des principes, s’émanciper d’une éducation aux bornes figées par les sutures du temps qui lâchent
S’avancer, y croire, prendre le hasard d’une rencontre comme un fil de vie, un chemin aux balises troubles, mais un chemin encore. Sus aux embûches, rester droit dans ses bottes même si le caoutchouc sent des pieds.
- 28.4.12