Aujourd’hui se prend pour un vendredi Avec ses couleurs de départ Son vent de révolte dans les cheveux Son air de lilas qui en fait trop Faudrait lui rabaisser le caquet On va pas le laisser nous caviarder le reste de la semaine
Ton œil faiblit, une larme dans l’air Adossé au jour, ton cœur se fixe Tu regardes ta table et tes mains hésitent Petites veines bombées te rient au nez L’enfance est là, blottie au fond du salon Suçant une glace au parfum de violette Hier tu étais là-bas, tu y reviens toujours La lampe tousse dans une pluie de poussières Il est temps d’éteindre les mauvais miroirs