On cause de Morning à la fenêtre #Morning

7.2.17

Ci-dessous des extraits de deux nouvelles notes de lecture sur « Morning à la fenêtre » paru en septembre 2016 chez Tarmac éditions : http://bit.ly/morning_tarmac
Un grand merci à Marilyne Bertoncini et Marilyse Leroux.


Marilyne Bertoncini, dans Recours au pème
.../...  Tout surprend dans ces poèmes, et d'abord le rythme syncopé de la syntaxe - rejets interne aux mots, coupe des vers... liés aux allitérations et inversions sonores, donnant à la lecture ce balancement musical qu'évoque le titre, cette impression de skat improvisé ( toutes les allitérations gutturales du perco (qui) crie son marc et casse/du sucre sur le dos du jour épris/ D'une aigrette rabougrie et bécas-/ Sonne pendue à l'heur où un geai/ La prendra"), ou cette finale de note bleue que connaissent les amoureux du jazz .../...
Lire l'article complet : http://www.recoursaupoeme.fr/critiques/feuilletons-rome-deguergue-marie-ange-sebasti-chantal-ravel-christophe-sanchez-g%C3%A9rard


Marilyse Leroux, dans la revue Texture
.../... On remarquera les coupes finales, riches, ouvertes, qui donnent à voir en décroché d’autres sens possibles, parfois contraires. Christophe Sanchez, dans la masse de gris silencieux qu’il sonde, aime faire ricocher les mots, les laisser libres de dire autre chose, en jouant sur leurs césures inattendues (« La fenêtre s’ouvre à l’ani- / Mal félidé aux beaux yeux »), leur homophonie (« sternes / cernes, s’étale / létal, mordu / Morgue… »), leur polysémie. Les mots bougent et changent comme le ciel à la fenêtre.
La forme contrainte, en ce sens, ne fige pas, ne caille pas, elle brille parfois en éclats singuliers jusqu’au calembour même, tel ce « piaf sot et étourdi » qui « Se prend l’aile / À la cuistre »… Ou ce temps à se faire / Des vœux brouillés ». Le gris, au bout du compte, doit bien contenir d’autres lumières comme les mots d’autres mots.  .../...
Lire l'article complet : http://revue-texture.fr/d-un-livre-l-autre-2017.html#morning




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