Google News Story 23/11/17

23.11.17

Prendre les cinq premiers titres du jour sur google news et tenter d’en faire une historiette.

Titres du jour à 9h43 :

  • Attentat de Nice : perquisition à la police municipale.
  • Disparition du sous-marin argentin : sur la piste d'un bruit inquiétant.
  • Dans le rouge après la primaire, Sarkozy a reçu 300.000 euros de la part de Fillon.
  • Assurances, prêts, mutuelles... Les discriminations ne touchent pas que l'emploi.
  • Alerte à la bombe à Rouen : le périmètre de sécurité levé, la circulation rétablie.


GOOGLE NEWS STORY – 23 NOVEMBRE 2017


Le sous-marin argentin, perdu au large des côtes de la Patagonie, a émis un nouveau bruit inquiétant. Les réserves d’oxygène étant en théorie épuisées en sept jours, les quarante-quatre membres d’équipage pourraient d’ores et déjà manquer d’air. 

En France, par contre, on découvre que Sarkozy et Fillon n’en manquent pas (d’air). Le premier aurait reçu trois cent mille euros du second pour renflouer ses comptes de campagne. Juste un petit prêt (un cadeau ?) effectué en douce, sans discrimination ni étude préalable du dossier. Pas la peine, ils sont du même sang, de la même famille. Voilà une sombre affaire qui avait échappé aux radars et qui refait surface tel un sous-marin atomique égaré dans la tempête post-présidentielle des Républicains.

Des sous-marins, on en trouve aussi du côté de la police municipale de Nice. Plus d’un an après le terrible attentat, on drague les fonds de l’affaire. L’enquête se poursuit pour que toute la vérité émerge. On s’interroge sur les va-et-vient non signalés du tueur sur la promenade des Anglais. Pourquoi ne l’a-t-on pas arrêté avant son embardée meurtrière ? Y a-t-il eu une défaillance du système de vidéosurveillance ? Ou bien est-ce une terrible erreur humaine ? Autant de questions qui nous replongent dans le drame. On se souvient qu’on a peur de tout ce qui peut nous être caché ; qu’on craint encore l’ennemi, qu’au moindre bruit inquiétant, qu’à la moindre fausse alerte à la bombe, on évacue, on se terre. Qu’on a plus l’assurance de rien.

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