Colonnes d'ombres

19.2.18

Du haut des toits, s’étire une avenue comme une autre. Une artère où se joue le ballet des voitures et des piétons. Ligne droite jonchée de mouvements rapides, de bruits lancinants, d’odeurs refoulées. Avenue d’illusions et de pylônes comme des rendez-vous sur lesquels, le soir venu, tombent des colonnes d’ombres. La nuit fera taire la rue. Sous l’aire giratoire des réverbères, quelques crimes impossibles tourneront jusqu’au retour du jour. 

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