La perte

8.2.18

Une ombre pose sa patte sur le mur, griffe éphémère sur le blanc immaculé de la façade. Solitaire entre deux fenêtres aveugles, elle gratte ce qui reste de lumière. Glissant la perte dans ses bras, personne ne remarque les dégâts qu’elle provoque dans le cœur de l’enfant pris entre chien et loup et qui par la fenêtre la regarde.

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