Sous un saule pleureur

21.3.21

Sous un saule pleureur
Parfois le banc l’accueille
Avec son bois tendre
Sa peinture écaillée
L’homme aux grosses joues
Allongé dort à poings fermés
Soulevant à peine son ventre
Le vent va et vient dans l’arbre
Fait plier de vieilles ramures
Qui viennent à son nez le saluer

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