Rétractile

17.5.25

Le temps se pose sur le rebord de la fenêtre. Le temps est jaune avec des pépiements d’oiseaux dans les oreilles. Le temps picore des miettes de lui-même, s’étire puis se recroqueville, exercice plus psychique que physique. Le temps se moque des oiseaux, des petits rires que font leurs va-et-vient sous son nez. Les oiseaux se moquent du temps jaune et rétractile comme une griffe. Ont-ils seulement conscience d’une fenêtre, de la couleur jaune, de la durée, du type qui les regarde toujours médusé ?

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