Moellons

22.8.25

Par la fenêtre, des bouts de murs,
fragments de rue,
fragments d’espaces,
qui tiennent tous dans la tête. 

Des rangées de moellons
se rassemblent sous les ombres,
aussi bien alignés que des soldats
— on dirait qu’ils bougent 
d’un mouvement perpétuel,
absents au regard mais
tenant le chemin aux pensées. 

De quoi écrire une maison
sans se salir les mains
avec cette voix qui construit
des passages secrets.

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