Il fait un jour à se rouler nu dans l’herbe mouillée

26.6.19

Il fait un jour à se rouler nu dans l’herbe mouillée. 
Mais la rosée n’existe plus depuis que les petits matins sont livrés au sommeil. Surgit dès lors l’envie entêtante d’un long champ couché sur l’aurore, d’un ciel miroir à ses herbes humides, de terre verte entre les orteils, de mantes religieuses sur le dos pour seule dévotion. Que du vert où se baigner, l’esprit abandonné à une chanson d’été. 
Il fait un jour à se rouler nu dans l’herbe mouillée.

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