Apnée

5.11.17

Parfois il n’y a rien à côté,
que le vide entre deux respirs.

Mais cette apnée est celle
où tu te tiens, en attendant

que s’éveille une part de réel
entre la porte et le dehors,

dans le bâillement de la nuit
ou l’éclair de l’aurore à l’aube,

comme un chat guette l’oiseau.

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