Clonckien ou Clonckois

8.5.18

Il y aurait dans la rue, plusieurs rues ; les unes plus ou moins réelles que les autres. Une sorte d’ensemble comme des poupées russes, chacune emboîtée dans la rue de l’autre si bien que l’on se trouverait devant un assemblage de plusieurs réalités, elles-mêmes peut-être aboutées à d’autres réalités. Dès lors, comment regarder la rue que seule notre réalité – celle que nos yeux tiennent pour réalité – peut arriver à décrypter ? Est-on sûr de ce que l’on voit ? Comment s’assurer, par exemple, que cette voiture garée devant notre porte est bien la nôtre et pas une voiture sortie d’une autre rue emboîtée à une autre réalité, une espèce d’avatar de notre propre voiture, le miroir d’une autre vérité ? Non mais il faudrait vraiment que je sache car je dois prendre ma voiture aujourd’hui. Je ne voudrais pas créer un impair et basculer ailleurs au risque de ne pas retrouver ma voiture.

NB (à moi-même) : Arrêter de lire Pierre Barrault. Ses dysfonctionnements influent sur ma réalité. https://docs.wixstatic.com/ugd/e20eec_2f46218205f541e587d31df70b715109.pdf

Dans le même tiroir