Quelque chose de vain

10.2.23

Quelque chose de vain traverse la pièce, à la fois intime et étranger. L’envie de tout changer côtoie la permanence. 
Elles se regardent, tournent en rond. L’envie par la fenêtre pose un regard froid. Le jour est là, passive passion. La permanence est une coquille vide mais garde la capacité de flotter. Le songe près du radiateur est ce qu’on fait de mieux pour partir sans rien déranger.
Quelque chose de vain traverse la pièce. Je le saisis, étranger et messager.

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