À quoi bon

25.6.23

La fenêtre claque, la rue ne bouge pas
Les oiseaux restent à leur ronde 
Imperturbable danse d’ombres
On ne lui offre même pas un cri 
Le courant d’air n’est pas surpris
La fenêtre claque à nouveau, plus fort
Puis renonce, hausse les épaules 
À quoi bon si personne ne la remarque

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