Ce garçon

8.4.24

Ce garçon croisé sur le trottoir. À son visage, à son regard, je l’ai reconnu. Comme revient un mal de tête pour un ancien migraineux. La maladie de l’enfance avec ses médecins déguisés en gendarmes, les injonctions et les poncifs, les mots lancés sans discernement et dans les oreilles neuves, leur poids de pierre. Oh ! Aucun bâton, ni de joues ou de fesses rouges, non, pas de maltraitance visible à l’œil nu mais une maladie qui pique le dedans et continue de dire : qu’est-ce que je fais là ?

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