Chère application - 8 novembre

8.11.22

Chère application,

Ce qui me tient ici est entre les lignes. Une respiration si petite qu’il me faut pomper toujours. Pomper pour l’activer, la réactiver. 

Ce qui me tient avec application, chère application, est fait de petits rebondissements, de légèreté sous les doigts, de vagues idées entre les oreilles. 

Ce qui me tient ici allume un coin de feu dans une clairière sombre. Je souffle sur du bois noirci. Je pompe l’air pour me faire des poumons tout neufs. 

Ce qui me tient ne tient à rien de solide. D’ailleurs, tiens, respire, je n’y pense plus. 

À demain, chère application.

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