Thierry Metz
16.1.23Avec Thierry Metz je suis un ouvrier, ce que je n’ai jamais été
Avec lui je manœuvre à sa vue, cherche les preuves sous la pierre
Il écrit ma maison, ce qui m’a construit malgré moi
M’émiette à chaque tremblement ; un seau, une pelle
Et ramasse les morceaux qui sont tombés de moi
Les éclats de plâtre que ça fait entre les oreilles
Quand il parle des petits, du père, de l’enfant ou de l’amour
Des soirs de solitude à la table de nombreux convives
Des soupes d’hiver qui durent toute une vie
Ou de la lumière jaune de la lampe qu’on garde dans les yeux
Il me parle parle avec des mots comme des ciseaux à bois
Des gens que j’aime, des tours de la vie, du plus rosse au plus tendre
« L’homme qui penche » me tend la main et je penche