10 minutes, dans la friche

8.1.23

Une friche se réveille d’un long sommeil
S’étire de tout son long, cligne encore
Une fois des yeux, relève ses carreaux
Compte les trous, sillons de boue, eau
Qui ruisselle fait miroir au ciel d’alors
Quand elle n’était pas friche mais fier
Territoire urbain rues au garde-à-vous dont on se souvient peu 
Plus loin se reconstruit quartier en carton pâte 
Nouveaux matériaux tristes carrés droits rigides
M’est avis que la friche préférerait se rendormir

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