Au bout de mes mots
25.8.09Dans de tels moments, la nuance serait bienvenue... Bien entendu, je me trompe parfois, souvent. Mais au-delà de la vérité, mon orgueil est bafoué. Ne pas imaginer que je peux éventuellement avoir raison m’efface totalement du dialogue. Mute !
Quelle tête de mule ! Je suis certainement excessif mais, affecté, j’ai besoin de m’égarer un instant dans mes pensées désertiques. Ce trouble est cependant volatile. Au bout de mes silences, se retrouvent brusquement corps et âmes en conjonction. Je m’apaise alors, relance la machine à mots déliés et efface mon mutisme alternatif jusqu’à la prochaine occurrence.