À ciel ouvert

19.9.20

Ciel ouvert aux quatre vents
Le regard piégé par les ruines
J’avance un espoir sans lune
Dans la nuit affolante d’odeurs
De sous-bois et de terre mouillée

Je vais sur un chemin aveugle
Sur des cailloux ronds et fourbes
Les herbes hautes sous les bras
Les bêtes en moi comme guides
Qui font marcher mes jambes

Le sommeil est dans mon corps
L’auvent que forme un arbre
Seul au milieu d’une clairière
Accueille mes bras et ma peur
Je marche encore à rêve ouvert

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