Google News Story 17/11/17

17.11.17


Prendre les cinq premiers titres du jour sur google news et tenter d’en faire une historiette.

Titres du jour à 9h18 :

  • Affaire Tariq Ramadan : "Manuel Valls en mode combat", décrypte Alba Ventura
  • Un syndicat d'internes en médecine brise le « tabou » du sexisme à l'hôpital
  • Toto Riina, «parrain des parrains» de la Mafia sicilienne, est mort
  • Le “tireur de Libé”, Abdelhakim Dekhar, devant les assises de Paris
  • Après Juppé, le soutien remarqué de Baroin à la politique de Macron

GOOGLE NEWS STORY – 17 NOVEMBRE 2017


Ce matin, sur RTL, Alba Ventura « décrypte ». Son édito politique quotidien est censé déchiffrer l’information, faire état des tensions, des sujets qui fâchent et des hommes et des femmes politiques qui mettent tout cela sur le feu. Alors, on y a pour la valse des égos.

Voilà, tel le Beaujolais, un Manuel Valls nouveau qui, nous dit-on, passe en mode combat. Car pour continuer à exister dans cette jungle, il faut bien montrer les dents, asséner une parole forte, briser quelques tabous même si l'on a passé des années à les éluder.
Et quand il s’agit de tabous, il suffit que quelqu’un ouvre la boite de Pandore pour que les autres suivent. « Si tout le monde dénonce, on va y aller aussi » semble être le leitmotiv. Nous aussi, on a notre sexisme à l’hôpital, dénonce un syndicat d’internes en médecine. Quel scoop !

Même chez Les Républicains, Baroin tourne avec le vent. Macron, c’était tabou mais comme il n’y a plus rien à faire pour mettre en avant nos idées et que, de toute façon, ces mêmes idées sont largement reprises par le gouvernement en place, allons-y pour Macron puis on verra bien dans cinq ans. Wauquier, il n’y croit pas. Fillon, l’ex-parrain, le Toto Riina de la droite, est « mort ». Alors, il est temps de se mettre à l’abri pour mieux revenir dans un moment plus opportun, propre et neuf pour reprendre les rennes de la « Cosa nostra ».

Alba Ventura enchaîne les sujets et la sphère politicienne tourne dans sa cage dorée. A qui revendiquera l’acte politique le plus fort, le plus novateur, celui qui franchira les barrières de l’indicible, qui fera bouger les foules et se soulever l’opinion. Alba ne parlera pas de cet homme fou aujourd’hui devant la cour d’assises et qui, il y a quatre ans, a menacé la rédaction de BFM-TV, blessé grièvement un photographe à « Libération » puis tiré sur le parvis de la Défense. Lui aussi a revendiqué un « acte politique » fort. Voilà une parole qui reste un tabou. Gageons que nos hommes et femmes politiques sauront quitter « le mode combat » et feront en sorte que l’avenir nous évite de commenter à nouveau de tels engagements.

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