10 minutes, dans les étangs

18.1.23

Je marche avec dans le corps 
des démangeaisons de vivre. 
Je me dis ça au milieu des étangs 
qui longent la route le bruit le froid. 
Les démangeaisons de vivre 
sont des fourmis rampantes. 
Des fourmis que dans ma tête.  
Elles parcourent le dedans 
ne sont ni visibles ni sensibles. 
Je marche avec les fourmis 
sur la voie cyclable des étangs 
et elles galopent autant que moi 
je fatigue à mettre les muscles
au service des mouvements.
Je suis lourd mais j’avance. 
La compagnie des flamants m’apaise.
Les fourmis aussi se calment.
Je ne les sens bientôt plus,
les démangeaisons de vivre.

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