À rester là, depuis ma fenêtre
sur la vue des toits voisins,
montent souvent des pensées.
Vouloir les écrire, aussi vives
qu’elles traversent l’esprit.
Les capturer en quelques mots,
en faire un jeu, une sorte de poème
à consommer une fois, puis à jeter.
Mais elles se dissolvent bien vite.
De pensées à idées, pas le temps :
à peine nées, elles se dispersent
sur les toits comme des souris affolées.
- 10.12.25




